Richmond — À la suite de nombreuses plaintes reçues, la Ville de Richmond a décidé d’intervenir dans le dossier du bruit causé par les locomotives de la compagnie St-Laurent & Atlantic. 

« Ils partent leurs engins à 18 h et les laissent tourner toute la nuit jusqu’à 7 h le matin. C’est la même chose les fins de semaine : ils démarrent les moteurs le vendredi vers 17 h jusqu’au lundi matin, même s’ils ne travaillent pas. Nous les avons déjà rencontrés à ce sujet. Cette fois, nous y allons avec une résolution. L’entreprise ferroviaire laisse tourner les moteurs de ses locomotives et autres engins sans motifs alors que la température n’est même inférieure à 0 °C ; », déplore le maire de Richmond, Bertrand Ménard.

Dans ce sens, les autorités municipales ont préparé une résolution demandant une rencontre avec les dirigeants de la compagnie de chemin de fer. 

« Leurs moteurs tournent de façon incessante, jour et nuit. Les citoyens en ont vraiment assez de cette situation qui perdure. Ce n’est pas supposé que les moteurs des locomotives fonctionnent 24 h par jour », souligne le directeur général de la Ville de Richmond, Rémi-Mario Mayette. 

Selon les autorités municipales, ce bruit continuel, de soir, de nuit et de fins de semaine, constitue une nuisance inacceptable pour les résidents qui habitent entre autres les rues Principale Nord, Donnelly, Mulvena et Market. 

Il est donc proposé par la conseillère Katherine Dubois et appuyé par le conseiller Clifford Lancaster et résolu unanimement par les membres du conseil que la Ville de Richmond demande à l’entreprise ferroviaire St-Laurent & Atlantic de cesser, à tout le moins, réduire au minimum le bruit causé par les locomotives et autres engins, les soirs, nuits et fins de semaine.

Ainsi, les élus souhaitent une rencontre avec les dirigeants de la compagnie St-Laurent & Atlantic. « Les gens se plaignent du bruit. Nous voulons une rencontre avec la compagnie de chemin de fer pour pouvoir atténuer cette nuisance-là qui devient un problème majeur pour la communauté. »

Cette situation perdure depuis plus d’un mois. « Nous avons déjà eu ce genre de problème dans le passé. Nous nous parlions et ça se réglait. Là, nous trouvons que c’est exagéré. Si nous devons leur parler à chaque fois qu’il y a un problème, il y a vraiment un problème majeur », insiste M. Mayette.

Le directeur général de Richmond souhaite que la compagnie intervienne pour que diminue le bruit causé par les locomotives. « Il va falloir que la compagnie prenne contrôle de la situation et fasse le message à ses chauffeurs d’engin que cette situation n’a aucun sens. Ce n’est pas normal que les engins fonctionnent 24 h par jour. Quelques fois, c’est la fin de semaine ; ça commence le jeudi soir et ça va jusqu’au lundi matin avant que ça arrête », ajoute M. Mayette.