Daniel Lebel se présente à l’investiture du Bloc québécois
Par Ghislain Allard
Journaliste
Actualités - L’Étincelle — Daniel Lebel, de Drummondville, se porte candidat à l’investiture du Bloc québécois dans la circonscription électorale de Richmond — Arthabaska en vue des prochaines élections fédérales qui pourraient se tenir sous peu.
En 2014, M. Lebel s’est fait connaître comme candidat du Parti québécois dans la circonscription électorale de Drummond–Bois-Francs. Lors du scrutin, il n’a pas été en mesure de déloger le caquiste Sébastien Schneeberger, qui a été réélu avec 39,92 % des votes ainsi qu’une majorité de 4642 voix. L’ex-président de l’Ordre des ingénieurs du Québec (2012-2014) a pour sa part récolté 26,29 % du suffrage, terminant ainsi au deuxième rang parmi les sept candidats en lice.
Avec Maninge Groupe-Conseil depuis près de 25 ans, et plus récemment avec Maninge Division-Industrie, fondée il y a plus de deux ans, il dit avoir participé à l’essor des entreprises manufacturières locales, notamment dans la MRC du Val-Saint-François et dans la MRC d’Arthabaska.
« Ce n’est pas un intérêt soudain pour la politique. Je fais de la politique depuis toujours. Quand on voit ce qui se passe en politique actuellement, avec l’éventuelle montée de Pierre Poilievre, il y a beaucoup de risques socio-économiques liés à cette situation. L’intérêt à la politique est vraiment revenu surtout que j’ai plus de disponibilité pour la politique tant du côté professionnel que familial. Le timing était parfait dans ma vie pour me lancer en politique », souligne Daniel Lebel, dans une entrevue accordée au journal Actualités — L’Étincelle.
« Depuis plus de 29 ans, je vis et je travaille ici, au Centre-du-Québec. Je connais nos forces, nos talents, mais aussi les défis que nous devons relever ensemble. Nous avons tout ce qu’il faut pour prospérer, ici même, sur notre territoire », ajoute le candidat à l’investiture.
S’il est élu à Ottawa, M. Lebel compte bien se consacrer à deux dossiers prioritaires : la gestion de l’offre en agriculture et le soutien des aînés. « Et là je vais aller à la rencontre des gens de la circonscription. Il y a certainement d’autres éléments qui vont se greffer à mes priorités. Je suis intéressé à entendre ce que les gens ont à dire. Elle est là la vraie priorité », insiste le candidat à l’investiture du Bloc québécois.
Daniel Lebel rappelle les coupes budgétaires des conservateurs de Harper lorsqu’ils étaient au pouvoir, notamment dans le développement économique et les activités scientifiques. Selon lui, ces décisions ont gravement affecté les petites et moyennes entreprises ainsi que les industries de Richmond—Arthabaska.
« Peu importe le parti au pouvoir, poursuit-il, le Québec a besoin de voix fortes à Ottawa pour défendre ses intérêts avec fermeté et conviction jusqu’à l’atteinte de notre pleine indépendance. Le Bloc québécois a toujours été cette voix, et je m’engage à être le porte-parole infatigable de Richmond—Arthabaska. Je crois en cette formation politique et je connais bien le chef Yves-François Blanchet avec qui je m’entends très bien. J’espère faire partie de son équipe à la Chambre des communes. »
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