Asbestos (SB/GCA) – Dans une récente parution du Journal de Montréal, il fut question du dossier des haldes de résidus miniers d’amiante des régions de Thetford Mines et d’Asbestos, et plus particulièrement des inquiétudes de certains médecins de la santé publique qui dénonce la mise en valeur et l’exploitation de ceux-ci.

À la suite de cette parution, le président du mouvement Pro Chrysotile, M.Serge Boislard, a tenu à rappeler que ces inquiétudes ne veulent pas dire qu’il existe un niveau de risque véritable pour la santé des personnes. Pour M.Boislard, «afin de pouvoir en tirer une telle conclusion, il faudrait que leurs appréhensions soient solidement confirmées par des études scientifiques publiées. Si de telles études existaient, le mouvement Pro Chrysotile et tous les gens du milieu qui ont demandé à les voir auraient pu en prendre connaissance. Or, nous n’avons jamais obtenu de réponse.»

Toujours selon M.Boislard, l’article en question contiendrait des inexactitudes. D’abord, la position officielle de l’Organisation mondiale de la santé établit qu’il faut s’assurer de bien faire la différence entre les différents types de fibres. Quant à la pétition émanant des 17 directeurs de la santé publique, elle ne constitue pas un rare mouvement des militants anti-amiante, qui multiplient les moyens de pression.

Pour M.Boislard, «où sont les études scientifiques publiées que possède l’Institut national de santé publique du Québec, qui démontrent que les résidus miniers contiennent des concentrations variant entre 1% et 40%? Où sont les études qui confirment que l’exploitation des haldes de résidus miniers à partir des méthodes modernes de production présente un véritable niveau de risque inacceptable pour la santé des gens et de l’environnement?»

Rappelons que le mouvement Pro Chrysotile milite en faveur de l’exploitation des haldes de résidus pour le développement régional, la création directe d’emplois, et le respect de l’environnement.