Asbestos – Dans son édition du 14 août, Le Journal de Montréal traite du dossier des résidus miniers de serpentine de la région d’Asbestos en insistant sur les risques pour la santé publique reliés à la présence de fibres de chrysotile.
Pour donner un semblant de crédibilité à ce document, le J de M s’est associé à une chaine de télé européenne. Les Européens sur place se sont d’ailleurs montrés choqués parce que personne à Asbestos ne réagissait négativement à la présence de la mine et des résidus miniers à proximité de leur ville.
Comme l’a indiqué le président du Mouvement ProChrysotile (MPCQ), M.Serge Boislard: «L’amiante ne menace pas les résidents d’Asbestos et ils le comprennent bien. Il est important de se rappeler que peu importe la teneur en fibres des résidus miniers, celles-ci sont en majeure partie encapsulées dans la gangue de serpentine et ne sont, par conséquent pas respirables. Et celles qui ont été libérées au cours des procédés d’usinage ne sont pas nécessairement respirables. La manipulation sécuritaire des résidus se fera quand même dans des conditions optimales pour la santé et la sécurité compte tenu des nombreux règlements qui s’appliquent.»
Ère post-amiante
Avec la fin des opérations minières à Asbestos et à Thetford Mines, ces collectivités ont pris le virage du développement durable. L’article d’aujourd’hui contient un certain nombre d’exagérations sinon de faussetés. «Affirmer que l’on “ouvre la porte à la prochaine vague d’exposition humaine à l’amiante au Québec” est carrément farfelu et alarmiste» d’ajouter le président du MPCQ. «C’est un peu comme nous ramener au passé révolu au temps de la grève de 1949 alors qu’aucune règlementation ne protégeait nos travailleurs!»
Quant à la mise en garde émanant des 17 directeurs de la santé publique, elle ne constitue pas un rare mouvement, elle est plutôt une action militante de plus s’inscrivant dans la croisade bien orchestrée des militants anti-amiante qui multiplient les moyens de pression partout dans le monde.
Regard positif vers l’avenir
«Pour le mouvement ProChrysotile, un sain développement économique durable passe nécessairement par un développement et une exploitation des haldes de résidus. C’est une question de développement régional, de création d’emplois, de respect de l’environnement, tous des facteurs de prospérité et de fierté pour le Québec. S’inquiéter à outrance sans fondement scientifique ne tient pas la route. Nous considérons que les gouvernements doivent continuer d’appuyer nos communautés de manière responsable et bâtir l’avenir sans subir de contrainte abusive ou d’attitudes menaçantes de la part des militants du lobby anti-amiante» a conclu le président du mouvement.