Richmond — Le Centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) Richmond a récemment inauguré la murale artistique de son unité prothétique, un projet entièrement financé par la Fondation du CSSS du Val-Saint-François au coût de 14 605 $.
En plus d’avoir pour but d’embellir le milieu de vie des résidents, de leur famille ainsi que des employés de l’établissement, cette œuvre pourra contribuer à orienter les usagers atteints de troubles cognitifs.
« C’est avec fébrilité et émotions que nous avons inauguré la murale du premier étage, un projet ambitieux dans lequel nous avons investi beaucoup d’énergie et qui impacte déjà de façon positive la qualité de vie de nos résidents. J’en suis très fière », souligne Catherine Lebeau, chef d’unité au CHSLD Richmond et responsable du projet de murale
Le projet de murale s’inscrit dans la redéfinition de la mission du premier étage du CHSLD Richmond. L’administration a récemment fait de cet espace une unité prothétique accueillant une vingtaine de résidents atteints de troubles cognitifs importants.
De fait, la condition de plusieurs de ces usagers les pousse malheureusement à faire de l’errance au corridor et de l’intrusion dans les chambres des autres résidents. Plusieurs facteurs contribuent à l’intrusion. Le fait de ne pas reconnaître sa chambre, le manque de stimulation cognitive et l’ennui, en sont quelques exemples.
« Une bonne partie de la mission de la Fondation du CSSS du Val-Saint-François est de soutenir les projets qui touchent à l’amélioration de la qualité de vie des usagers de notre réseau. Le projet de murale présentée par le CHSLD Richmond cadrait tout à fait dans cette visée, c’est pourquoi il était tout à fait naturel pour la Fondation de l’appuyer. Le résultat est par ailleurs magnifique », de dire Denis Dion, président sortant de la Fondation du CSS du Val-Saint-François.
L’administration du CHSLD a eu l’idée de dresser une murale dans l’unité du premier étage, principalement autour des portes de résidents, en répliquant des façades de maisons sur celles-ci. Le concept de la murale est né du fait que lorsqu’un aîné emménage en CHSLD, ce dernier devient sa ville, les corridors deviennent les rues de son quartier et sa chambre, sa maison. Habiller les portes des chambres de façon personnalisée et distinctive permettait donc d’illustrer l’espace privilégié prévu pour chaque résident.
Pour réaliser cet ambitieux projet, l’équipe du CHSLD Richmond a approché Caroline Lesmerises, une artiste régionale ayant une bonne expérience dans les murales de toutes sortes. Elle et son équipe ont investi plus de 600 heures dans la conception et la réalisation de la murale.
« Je suis touchée d’avoir pu contribuer à un projet qui embellit le milieu de vie de nos aînés et qui, par le fait même, améliore leur qualité de vie. La réalisation de la murale fut une expérience humaine incroyable pour mon équipe et moi », soutient Caroline Lesmerises, artiste derrière la murale.