Kingsey Falls — La nageuse originaire de Kingsey Falls, Marie-Laurence Lortie n’aura pas raté son retour à la compétition dans les eaux du lac Saint-Jean le 27 juillet dernier, alors qu’elle termina au cinquième rang chez les femmes à la mythique Traversée, avec un temps remarquable de 8h20 minutes et 33 secondes.
Souhaitant mettre un baume sur une carrière sabordée par la pandémie de covid-19, la jeune femme de 29 ans avait pour objectif de savourer pleinement ce qui allait possiblement devenir sa dernière traversée.
En dépit de conditions s’annonçant pourtant clémentes au départ, le lac St-Jean aura somme toute été fidèle à sa réputation, alors que les nageurs ont dû faire face à une température de l’eau pour le moins très froide, une absence constante de soleil et un vent contraire qui s’est levé relativement tôt dans la course.
Ces conditions auront même forcé neuf nageurs à l’abandon et/ou au retrait pour des enjeux de sécurité, alors qu’une autre est finalement parvenue à toucher la plaque d’arrivée après le temps règlementaire.
Si son endurance et sa détermination ont permis à Marie-Laurence Lortie de terminer l’épreuve, elle aura néanmoins eu à gérer des crampes aux jambes très tôt dans la course.
Des ajustements au niveau de l’alimentation par son entraîneuse auront permis d’amenuiser les effets des crampes.
Cette performance lui permet de voir son nom gravé pour une deuxième fois sur le trophée remis à la meilleure Canadienne de la traversée, exploit qu’elle avait réussi lors de sa dernière traversée, en 2019.
« J’ai savouré chaque coup de bras dans le lac aujourd’hui. J’ai eu du fun et je n’ai pas eu de baisse d’énergie. Comme je partais sans autre objectif que de toucher la plaque d’arrivée, chaque position de plus dans le classement grossit la cerise sur le sundae », de mentionner la nageuse qui a terminé également deuxième au classement du volet sprint d’arrivée chez les femmes.
Maintenant que l’épreuve du lac St-Jean est derrière elle, Mlle Lortie entend maintenir sa condition physique à niveau de compétition, afin de tenter sa chance lors de quelques épreuves qui se dérouleront du côté de l’Europe dans les prochaines semaines, mettant ainsi un terme à ce cycle d’entraînement marqué par plus d’une année de travail et d’efforts soutenus.
(Source : Mario Lortie)