Un groupe de gestionnaires de camping français de passage dans la région
Le groupe était composé de 41 gestionnaires de campings français.
Sept terrains de camping ont alors été visités, dont celui de Melbourne.
L’équipe organisatrice: Christophe Lelièvre, président de Camping Qualité, Christophe Chemin (agence Green), Patsy Gagné( campingavendre.ca), Stéphanie Kintzig ( Easy conseil et Camping Melbourne Estrie) et Karine Farcot ( DG de Camping Qualité).
Par Ghislain Allard
Journaliste
Melbourne — Un groupe de gestionnaires de camping français était de passage au Québec pour constater le savoir-faire des établissements d’ici. Ils ont entre autres visité le Camping Melbourne-Estrie.
Ce groupe est associé au label « Camping qualité », qui garantit de trouver, dans tous les campings du réseau français, un accueil chaleureux, une propreté irréprochable, une information précise et vraie, un emplacement privatif soigné et un environnement valorisé et préservé. « Camping qualité » est l’unique charte de qualité en France créée par les consommateurs et par les professionnels.
« C’est un groupe qui évalue la qualité des campings français par des clients mystères qui doivent tenir compte d’environ 600 critères. Et pour avoir accès à l’étiquette, le camping doit obtenir au minimum une note de 80 % », soutient Stéphanie Kintzig, copropriétaire du Camping Melbourne-Estrie, qui a reçu dernièrement la visite des gestionnaires.
En fait, le groupe de 41 propriétaires de campings français était de passage au Québec du 29 septembre au 6 octobre. Sept terrains de camping ont alors été visités, dont celui de Melbourne.
« Nous avons visité le Québec. Nous avons pris le temps de raconter le mode de vie sur les terrains de camping au Québec. Par exemple, en France, les comités de loisirs n’existent pas sur les terrains de camping. Ils ont été très impressionnés par la qualité de nos équipements, comme les salles communautaires. Nous avons des spécificités qui n’existent pas en France », de dire la copropriétaire du Camping Melbourne-Estrie.
Certains visiteurs ont même signifié leur intention de venir s’installer au Québec pour aménager un terrain de camping. « C’est une grande aventure, mais, bien accompagné, c’est un projet réalisable. C’est possible », affirme Mme Kintzig, qui a elle-même vécu ce grand « déménagement ».
« Nous avons pris un gros bus et nous sommes partis à l’aventure… Ils ont été étonnés par la gentillesse des gens au Québec. Ils ont aussi été impressionnés par les grands espaces. Il y a ici la possibilité d’acheter de grands terrains pour une somme d’argent bien raisonnable si nous nous comparons avec la France », de dire Mme Kintzig.
Sur d’autres points, les campings du Québec sont en retard sur ceux de la France. « Nous accusons un certain retard sur les formules prêt à-camper. En France, ça fait longtemps que ce concept existe. Ici, au Québec, les gens sont des campeurs dans l’âme. Ça fait partie de la tradition », mentionne-t-elle.
La clientèle est bien différente. « Ici, à Melbourne, 80 % de notre clientèle provient d’une distance évaluée à moins de trente minutes. Ce n’est pas le cas en France. En fait, c’était le mélange des cultures qui était très intéressant », termine Stéphanie Kintzig.
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