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JournalisTes : Ralph Côté
GraPHisTes : • Monia laramée • erica Charest
nancy Ménard
Courrier 2
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Classe - enreGisTreMenT n
o
3398, déPôT
léGal biblioTHèque naTionale du québeC.
... grâce à
l’Étincelle
Le coin du
lecteur
La direction du journal n’accepte que les articles signés et sans pseudonyme.
Généalogie
Beaux Dimanches en famille
par Jacques Blaquière
coin des chevaliers
filles d’Isabelle
FLUOR : N’EN RAJOUTEZ
PAS, LA COUPE EST PLEINE!
Lors de la conférence publique tenue à
Richmond le mercredi 1er octobre, les
représentants de la Direction de la Santé
Publique (DSP) ont réitéré leur confiance
en la sécurité et l’efficacité de la fluoration
de l’eau. Ils ont dit n’avoir aucune preuve
que la fluoration à 0,7ppm cause quelque
dommage que ce soit à la santé. Pourtant,
dans leur présentation, ils ont admis
que les sources de fluor autres que l’eau
sont nombreuses (alimentation, produits
d’hygiène dentaire, etc.).
Nous savons que la fluorose dentaire est
un défaut de maturation de l’émail se
produisant lorsqu’un enfant est exposé à
trop de fluor dans la période où ses dents
sont en formation. Cette anomalie est le
premier signe d’intoxication générale
de l’individu par une surexposition aux
fluorures. La fluorose est fréquemment
rencontrée au Québec dans les municipalités
où l’eau n’est même pas fluorée. Il me
semble qu’une preuve supplémentaire de
dommages sur la santé n’est pas nécessaire,
la preuve est là, évidente! On est déjà trop
souvent surexposé!
Les représentants de la DSP ont préféré
attaquer le messager plutôt que le
message en qualifiant les opposants de
« marginaux ». Ils auraient avantage à
faire leur autocritique. Par exemple, ils ont
présenté à nouveau les données de dépistage
de carie dentaire comme démonstration
des bénéfices de la fluoration à Richmond,
alors qu’ils avaient reconnu ce printemps
qu’il y a plusieurs autres facteurs pouvant
expliquer cette baisse de carie.
Rappelons la faiblesse de leur hypothèse
puisque près de 40 % des enfants de l’école
du Plein-Cœur n’habitent pas à Richmond
et qu’ils n’ont pratiquement bu aucune
eau fluorée avant leur entrée à l’école.
Sans oublier qu’aucune comparaison avec
les enfants des municipalités voisines
ne semble avoir été faite (à moins que la
comparaison ne donne pas les résultats
attendus). Pourquoi refusent-ils de voir
que l’amélioration de la santé dentaire des
jeunes de l’école du Plein-Cœur pourrait
avoir une explication toute simple?
L’arrivée à Richmond d’un nouveau
dentiste, peu de temps avant la fluoration,
a permis aux citoyens d’avoir un bien
meilleur accès aux soins dentaires, un
important facteur dans l’état de la santé
d’une population. On peut ajouter que des
modifications des habitudes alimentaires
ont aussi été instituées dans les écoles.
Pour être crédibles lorsqu’ils accusent les
opposants de ne pas être scientifiques, les
représentants de la DSP devraient d’abord
faire preuve d’une rigueur exemplaire.
Quand l’interprétation des données
présente de telles failles méthodologiques,
les conclusions sur l’efficacité de la
fluoration à Richmond ne peuvent
qu’être scientifiquement invalidées. Je
dois cependant leur donner raison sur un
point : je n’ai pas suivi les mêmes cours de
statistiques qu’eux!
Dre Eve-Marie Arcand DMD, dentiste à
Sherbrooke et citoyenne du Canton de
Melbourne.
L’ANCÊTRE GROLEAU DE
ROXANNE, 11 ANS
Notre ancêtre Pierre Groleau (1642-1707),
fils de Jean Groleau et de Perrine Merlié,
de Cholet en Anjou (Maine-et-Loire), est
arrivé à Québec le 25 mai 1664 à l’âge de
22 ans. Il était dit domestique, engagé de
Nicolas Juchereau.
L’emploi de domestique à l’époque
équivaudrait aujourd’hui à ce qu’on nomme
un journalier, un homme à tout faire. Un
contrat d’engagement que nous n’avons
pas trouvé signifie que Pierre Groleau
devait servir son employeur au moins trois
ans avant d’être libéré de son contrat. Ce
contrat de travail lui payait son passage
en Nouvelle-France, l’hébergement et la
nourriture pour trois ans et un passage de
retour.
Nicolas Juchereau était un marchand
de fourrures prospère qui était impliqué
dans plusieurs sphères de l’économie
en Nouvelle-France. Il s’est illustré en
plusieurs endroits entre Québec et Saint-
Denis-de-la-Bouteillerie entre 1641 et 1692
dans le Bas-Saint-Laurent. Il était d’ailleurs
surnommé Sieur de Saint-Denis.
Le 24 novembre 1678, Pierre Groleau,
38 ans, est maintenant en âge de s’établir
et il ne retournera pas en France. Il signe
à L’Ange-Gardien un contrat de mariage
devant le notaire Claude Auber et épouse
Geneviève Laberge, 15 ans, le 10 janvier
1679 à la Visitation de l’Ange-Gardien. Il
semble que cette union ne fut consommée
que quatre ans plus tard alors que Geneviève
Laberge, 19 ans, donne naissance à son aîné
François, le 5 décembre 1683 aux Écureuils
(Deschambault) lequel décède le 19 suivant.
Puis ce n’est que le 8 juin 1686 à Neuville
que Geneviève Laberge donne naissance à
un deuxième enfant, Jean-Baptiste Groleau,
lequel aura une nombreuse descendance
Groleau au Québec ainsi que son frère
cadet, Pierre, né le 26 mai 1692.
On peut encore toucher les pierres de
la maison ancestrale construite pour
Geneviève Laberge vers 1715, au 200
Chemin du Roy à Deschambault où se
trouve aujourd’hui la « Maison de la Veuve-
Groleau », Geneviève Laberge.
Vous voulez que je raconte une petite
histoire sur un de vos ancêtres québécois,
envoyez-moi votre nom, votre âge et les
noms de vos quatre grands-parents.
Pour des suggestions ou pour s’inscrire
aux Beaux dimanches en familles : Club
de généalogie informatisée de Richmond
([email protected])
• Bon anniversaire à Mme Hermance
Nadeau.
• Nos sincères condoléances à
Mme Lucienne Noël pour le décès de son
gendre, M. Richer Lagacé.
• N’oubliez pas la réunion du 13 octobre
au local des Chevaliers de Colomb, à 19 h.
Nous vous attendons en grand nombre. Pour
celles qui auraient besoin d’un transport,
communiquez la régente au 819 845-3250.
• Nous aurons une réunion des régentes le 18
octobre à Lac-Mégantic. Les régentes, vice-
régentes, ex-régentes ainsi que la chancelière
seront présentes.
• Nous acceptons les tricots offerts à notre
cercle pour les paniers de Noël.
• Vous pouvez toujours me faire parvenir
des nouvelles que je pourrai partager avec
nos lecteurs et lectrices; pour me rejoindre :
Jocelyne Bégin au 819-845-3250, vous
pouvez laisser un message.
Pensée : « Je ne veux pas arriver à la fin de
ma vie et constater que j’ai vécu seulement
sa longueur. Je veux avoir vécu sa largeur
aussi. » – Diane Ackerman
• Nos meilleurs vœux aux frères Chevaliers
qui célèbrent leur anniversaire du 5 au
11 octobre : Michel Dubreuil et Michel
Guillemette.
• Le souper de spaghetti organisé par la
Caisse populaire aura lieu le mardi 14
octobre, à partir de 17 h, à la salle des
Chevaliers de Colomb. Les dons et denrées
recueillis serviront à la confection des
paniers.
• Journée folklorique avec le Club Optimiste
le dimanche 12 octobre, à 13 h, à la salle des
Chevaliers.
• Initiation du 1er degré le 9 novembre,
dès 19 h, à la salle des Chevaliers de
Colomb. Pour inscription et information :
819 845-2686.
• Une journée portes ouvertes aura lieu
dans les locaux des Chevaliers de Colomb
le 25 octobre, à compter de 13 h 30. Ce
sera l’occasion de parler des activités
fraternelles et sociales ; des avantages offerts
aux membres et leurs familles et autres
sujets. Bienvenue aux conjointes. Pour
information : 819 845-2686.
• Les billets pour la loterie colombienne
sont disponibles au coût de 10 $. Une partie
de l’argent sera remise aux œuvres locales.
C’est pour une bonne cause.
• Le prochain souper mensuel des Chevaliers
de Colomb se tiendra le vendredi 17 octobre.
Au menu : tournedos de poulet. Le coût est de
17 $. Si le billet est payé avant le 15 octobre,
le coût est de 14 $. Pour information :
819 845-3822 ou 819 845-2686.
• Pensée : J’essaie de pardonner aux
personnes qui n’ont pas tenu leur parole à
mon égard. Le bonheur, c’est de toujours
s’attendre au meilleur.