Le Centre de répit Théo Vallières s’agrandit
Roxanne Vallières, fondatrice et directrice du Centre de répit Théo Vallières, est entre autres entourée par André Bachand, député de Richmond à l’Assemblée nationale, et par la mairesse de Windsor, Sylvie Bureau.
Une centaine de personnes ont pris part à l’inauguration des nouvelles installations aménagées dans un ancien garage attenant aux locaux actuels, situés au 253, rue Saint-Georges, à Windsor.
Ils étaient nombreux à souligner l’inauguration des nouveaux locaux du Centre de répit Théo Vallières.
Par Ghislain Allard
Journaliste
Windsor — Le Centre de répit Théo Vallières s’agrandit. Plus d’une centaine de personnes ont pris part, le mardi 10 octobre dernier, à l’inauguration des nouvelles installations aménagées dans un ancien garage attenant aux locaux actuels, situés au 253, rue Saint-Georges, à Windsor.
« Nous n’avions pas vraiment le choix. Nous étions rendus très nombreux pour l’espace disponible. Au début, nous étions une dizaine d’usagers ; maintenant, nous en accueillons une quarantaine et nous sommes en attente de plusieurs autres », affirme Roxanne Vallières, fondatrice et directrice du Centre de répit Théo Vallières.
En fait, avec ce projet, la superficie disponible a plus que doublé au Centre de répit Théo Vallières. Cependant, il ne permettra pas d’éliminer complètement la liste d’attente.
« La communauté est derrière nous. Nous avons eu de très bons prix pour aménager les nouveaux locaux. Il y a eu des dons. »
« Le Centre Théo Vallières est un organisme à but non lucratif qui a pour but d’offrir à nos jeunes, à nos adolescents et à nos adultes scolarisés qui vivent avec une déficience intellectuelle légère à moyenne des activités des plus simples de la vie du quotidien. C’est comme un camp de jour adapté pour eux. C’est leur place », raconte Mme Vallières.
« Nous accueillons plusieurs usagers provenant de la MRC du Val-Saint-François, de la MRC des Sources, de Sherbrooke et d’ailleurs », affirme-t-elle.
Le Centre de répit Théo Vallières a signé une entente avec le CIUSSS de l’Estrie. « C’est un peu comme la continuité de l’école pour ces personnes qui ne sont pas assez aptes pour se joindre à un groupe de travail », de dire Mme Vallières.
Autant à l’intérieur qu’à l’extérieur, des activités comme des promenades dans le quartier, des séances de bricolage, des petits ateliers de travail (cuisine, lessive, jouets) adaptés pour eux, des promenades au parc et de la baignade, sont offertes à la clientèle.
« Les usagers peuvent ainsi avoir la chance de voir des amis à l’extérieur de l’école ce qui n’est pas toujours évident », souligne Mme Vallières
Bien sûr, elle entretient toujours certains projets. « Il y en a trop. L’histoire fait juste commencer. Un jour, il faudra réagrandir afin de pouvoir offrir un service d’hébergement. À l’heure actuelle, nous n’avons pas de subvention annuelle ce qui nous empêche de nous développer », termine la directrice.
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