Le bénévolat, une richesse de vie pour Mme Francyne Audet
Par Richard Lefebvre
Journaliste
Val-des-Sources — Le 8 mars marque la journée internationale des droits des femmes. Or, dans le cadre de ce moment des plus importants, le journal Actualités-l’Étincelle a de nouveau décidé de mettre en lumière le parcours et l’implication d’une dame qui se démarque dans son milieu.
Cette année, nous vous proposons une incursion intimiste dans l’histoire et le quotidien de Mme Francyne Audet pour qui l’entraide sociale et communautaire est une valeur des plus fondamentales.
C’est en 1971 que le couple formé de Richard Audet et Francyne Faucher, tous deux originaires de la ville de Magog, décida d’élire domicile à Asbestos, devenue Val-des-Sources, dans le but d’y fonder leur nid familial.
Malheureusement décédé en novembre 2019, M. Audet aura également su laisser sa marque dans la communauté valsourcienne, alors qu’après un passage de quelques années comme travailleur à la défunte Canadian John’s-Mainville, celui-ci aura également œuvré pendant près d’une trentaine d’années à l’aréna Connie-Dion de l’endroit.
Le couple Audet-Faucher aura deux enfants, Jean et Nathalie, auxquels se sont maintenant ajouté avec fierté, quatre petits-enfants.
Ayant déjà la fibre d’entraide ancrée bien en elle et également inspirée par l’implication de quelques amies, Mme Francyne Faucher, de son nom de mariage Audet, s’impliqua dans le milieu scolaire, en effectuant du bénévolat à l’ancienne école Sacré-Cœur que fréquentait ses enfants au début des années 1980.
Par la suite sont venus s’entremêler de multiples volets d’implications diversifiés dans le quotidien de la très sympathique dame. Certains se souviendront peut-être l’avoir maintes fois rencontré à l’admission de l’aréna au cours des 40 dernières années, d’autres se rappelleront probablement aussi un kiosque au Festival des Gourmands où Mme Audet collaborait au populaire événement en compagnie d’autres précieux bénévoles, en y proposant une gamme de succulents desserts.
À quelques mois de souffler 73 bougies, Francyne Audet se dit en pleine forme et affirme vouloir poursuivre le travail amorcé il y a de cela près d’un demi-siècle maintenant. Parmi ces occupations actuelles, nous retrouvons notamment son travail auprès des Filles d’Isabelle de Val-des-Sources, un organisme communautaire qu’elle préside actuellement à titre de régente pour un second mandat et avec lequel elle œuvre à une multitude de levées de fonds caritatives.
Reconnue pour sa persévérance, sa détermination, ainsi que son sourire et sa bonne humeur, Mme Audet se donne corps et âmes au soutien de plusieurs causes. Les bougies de la Paix, la campagne du Pain partagé de Caritas en font certainement partie, mais certes que la confection des paniers de Noël demeure un incontournable du parcours de madame Audet.
Appuyée de Ghislain Pinard, Marie-Paule Gendron, François Charbonneau, de l’ensemble des membres du comité organisateur, de l’équipe du service budgétaire populaire des Sources et de plus de 50 bénévoles, ce sont 245 paniers de denrées, totalisant plus de 30 000 $, qui ont été remis aux gens dans le besoin lors de la plus récente période des fêtes en 2023. Un résultat fort éloquent et qui culmine à plus de six mois de travail intensif pour le bien de la collectivité.
« Je suis fière du parcours que j’ai fait, le bénévolat c’est la plus belle des richesses. Cela nous permet d’aider les autres d’être présent pour eux et en fin de compte cela nous est toujours remis de quelques manières. Vous savez, je n’ai pas fait de hautes études, mais je m’épanouis et j’ai appris continuellement au travers des années. Que ce soit auprès des gens que je rencontre ou bien par des formations de toutes sortes que j’ai la chance de recevoir via les organismes. »
Questionnée sur son impression de la baisse de popularité dont semble souffrir le bénévolat au cours des dernières années, la gente dame tendit à se montrer rassurante.
« Je remarque qu’une nouvelle génération de jeunes s’implique de plus en plus. À titre d’exemples, je peux notamment songer aux groupes des cadets, les scouts, ceux de l’éveil à la foi ou encore de plusieurs jeunes initiés au bénévolat par l’initiative de leur milieu scolaire. Lorsque l’on implique les jeunes, c’est non seulement gratifiant pour tout le monde, mais ça développe assurément leur intérêt. », de mentionner, Mme Audet.
Cette dernière termina notre entretien en ajoutant ceci : « Je tiens à remercier toutes les personnes avec qui j’ai collaboré et avec qui je collabore encore. C’est un grand honneur que l’on me fait d’avoir pensé à moi pour cet article dans le cadre du jour de la femme, j’en suis humblement reconnaissante et je vous en remercie très sincèrement. »
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