La bibliothèque de Windsor nommé « meilleur boss »
Par Ghislain Allard
Journaliste
Windsor - R3USSIR et le mouvement Employeurs engagés pour la réussite éducative en Estrie dévoile les grands gagnants de la 5e édition du concours Mon boss c’est le meilleur, lancée en février dernier dans le cadre des Journées de la persévérance scolaire en Estrie. Cette année, c’est la bibliothèque Patrick-Dignan à Windsor qui a été couronné « meilleur boss » et « employeur engagé pour la réussite éducative ».
Réalisé en collaboration avec les carrefours
Jeunesse-emploi de l’Estrie, dont le Carrefour jeunesse-emploi du comté de Johnson, le concours invitait les jeunes qui occupent un emploi pendant leurs études et les stagiaires à mentionner de quelle manière leur patron ou leur patronne les appuie dans leur conciliation études-travail et dans leur réussite éducative.
Au total, neuf employeurs en Estrie ont été proclamés « employeurs engagés pour la réussite éducative » et grands gagnants du concours Mon boss c’est le meilleur. Dans la MRC du Val-Saint-François, c’est Patricia Danakas, bibliothécaire à la Bibliothèque Patrick-Dignan à Windsor, qui a mérité cet honneur.
« Ma boss est à l’écoute et elle est toujours disponible pour moi. Elle m’accorde de l’autonomie dans mon travail. Elle m’encourage dans mes études, elle adapte mon horaire selon mes périodes d’examens, d’études ou de travaux. Elle s’informe de ma réussite scolaire. Elle m’offre un nombre d’heures de travail qui me permet d’avoir un bon équilibre études-travail. Si j’ai un problème, elle m’encourage pour mes études et est là dès que j’en n’ai besoin », souligne Rosalie Milhomme, 16 ans, élève à l’école secondaire du Tournesol.
Avec le concours Mon boss c’est le meilleur, R3USSIR réitère l’importance de sensibiliser les étudiants-employés, et leurs employeurs, aux bonnes pratiques en termes de conciliation études-travail.
« Dans le contexte actuel de rareté de main-d’œuvre et d’hyper attractivité du marché du travail (salaire à la hausse, disponibilité des emplois, baisse des critères à l’embauche, etc.), de nombreux jeunes choisissent d’intégrer le marché de l’emploi ou d’augmenter leurs heures de travail au détriment de leurs études, et ce, malgré les nouvelles dispositions de la loi sur l’encadrement du travail des enfants, mentionne Lisa Champeau, agente de développement en mobilisation des gens d’affaires chez R3USSIR. Les employeurs ont un rôle important à jouer afin de réduire les effets néfastes d’une mauvaise conciliation études-travail, et de s’assurer que les études restent prioritaires. »
Au-delà de la flexibilité dans les horaires, des heures de travail adaptées lors de périodes d’examens et des encouragements dans la poursuite des études, les employeurs peuvent poser une multitude de gestes simples pour favoriser la réussite éducative de leurs jeunes employés.
« Le bien-être au travail et l’intérêt que les employeurs portent envers leurs passions et leurs projets de vie sont des critères qui reviennent souvent dans les témoignages des jeunes. Les qualités humaines des employeurs, comme l’écoute, la disponibilité, la compréhension, la patience et le respect, font également toute la différence pour les étudiants-employés », termine Mme Champeau.
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