Refus de l’ajout de huit places au CPE Chez tante Juliette
Le maire de Stoke « estomaqué » par la décision du ministère de la Famille
Par Ghislain Allard
Journaliste
Stoke – Les élus de Stoke ont réagi avec vigueur à la décision du ministère de la Famille de refuser l’ajout de huit places au CPE Chez tante Juliette.
Pourtant, la direction de la garderie affirme avoir l’espace nécessaire et les installations requises pour accueillir ces enfants sous son toit.
En conséquence, les membres du conseil municipal ont adopté une résolution d’appui à la garderie lors de la séance du 6 septembre.
« J’ai trouvé ça inconcevable. Surtout que la dame a la place pour le faire. Je suis demeuré estomaqué lorsqu’on m’a dit les raisons pour lesquels la demande avait été refusée », souligne Luc Cayer, maire de Stoke.
Selon lui, le ministère n’a pas tenu compte de la réalité. « Au village, nous avons un développement domiciliaire. Les gens sont à 500 mètres de la garderie. Il y a plus d’une dizaine de demandes pour la garderie et les gens ne peuvent pas y aller. C’est un service important à la population. Dans ce cas, il n’y a même pas d’investissement à faire. Il ne manque que l’acceptation du ministère de la Famille », soutient le premier magistrat.
« Dans ce dossier, il y a des gens qui peuvent dire au ministère de se réveiller et de sortir du coma. Nous demandons qu’il puisse revoir cette décision. Il faut que les huit places soient autorisées. Les installations sont en place et ça correspond à un besoin », de dire M. Cayer.
Dans la résolution, les élus se disent étonnés que le ministère de la Famille ait pris la décision de refuser d’accroître le nombre de places au CPE Chez tante Juliette, tout en autorisant la création de 300 places supplémentaires dans l’arrondissement de Fleurimont situé à une dizaine de kilomètres du village de Stoke.
« Le Conseil municipal est d’avis que le refus du ministère de la Famille n’est pas justifié en regard à la réalité vécue sur le terrain (moyenne de 14 nouvelles constructions résidentielles par année depuis 10 ans) et représente une occasion manquée de réduire à la source les émissions de gaz à effet de serre du Québec, dont 44 % sont attribuables au secteur des transports, en contexte où de nombreux parents dans l’attente d’une place pour leur enfant demeurent à quelques mètres seulement du CPE », mentionne-t-on dans la résolution.
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