Un groupe de citoyens s’y oppose toujours
Par Ghislain Allard
Journaliste
Saint-Denis-de-Brompton — Même si le conseil municipal de Saint-Denis-de-Brompton vient d’entériner l’entente intermunicipale de desserte en matière de sécurité incendie avec la Ville de Sherbrooke, un groupe de citoyens demeure farouchement opposé à cette collaboration entre les deux municipalités.
Le groupe déplore entre autres le fait que Saint-Denis-de-Brompton ait adopté l’entente lors d’une séance spéciale « annoncée en catimini ».
« Contrairement aux récents problèmes techniques survenus à l’aréna, les élus ont toujours refusé de consulter leurs citoyens au sujet de la sécurité de leur famille et de leurs biens, même si le maire avait publiquement promis de le faire, et malgré une pétition de plus de 700 signatures », s’indigne Michel Inkel du Comité d’opposition de Saint-Denis-de-Brompton.
Selon lui, à partir du 1er janvier 2023, un seul camion incendie demeurera dans l’ancienne caserne, afin de faire croire aux compagnies d’assurances qu’il y a une caserne en service sur le territoire et ne pas faire monter les primes d’assurances habitation.
« Dans les faits, ce camion ne servira jamais, car il n’y aura plus aucun pompier sur place pour l’utiliser. La plus proche caserne du SSI de Sherbrooke sera à plus de 10 minutes de l’ancienne. Cela n’augure pas bien pour nos concitoyens sachant que dans la dernière année, sur toutes les interventions où le SSI de Sherbrooke a été demandé en renfort en appel automatique, ces derniers sont toujours arrivés au moins 10 minutes plus tard que les nôtres, même après ceux de Magog à certaines occasions », affirme M. Inkel.
« C’est seulement le budget qui compte pour nos élus, d’une des municipalités les plus riches en Estrie », termine-t-il.
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