Clinique sans rendez-vous
La mairesse s’attend à une augmentation des heures de service à Windsor
Par Ghislain Allard
Journaliste
Windsor (GA) —La mairesse de Windsor, Sylvie Bureau, ne croit pas que l’amélioration des services de santé passe nécessairement par la réouverture de l’urgence. Elle s’attend toutefois à ce que le nombre d’heures à la clinique sans rendez-vous augmente de façon significative.
« Avec le préfet de la MRC du Val-Saint-François et avec mon directeur général Bruno Vachon, nous avons eu une rencontre avec les gens du CIUSSS. Ils se sont engagés à augmenter les heures d’ouverture le plus tôt possible. Tant qu’ils vont manquer de personnel, les heures vont cependant rester les mêmes », souligne Sylvie Bureau, mairesse de Windsor.
Dans un monde idéal, elle souhaiterait une clinique sans rendez-vous ouverte sept jours sur sept, 24 h sur 24. « De son côté, le CIUSSS de l’Estrie s’est engagé à augmenter les heures de service à Windsor dès que la main-d’œuvre sera disponible. Ils ne fermeront pas la place. Ça, c’est clair, net et précis », affirme Mme Bureau.
Urgence
Elle n’est pas persuadée que l’amélioration des services passe nécessairement par la réouverture de l’urgence. « Même avant la pandémie, l’urgence ne fonctionnait pas très rondement. Quelques fois, il manquait de médecins et de personnel », raconte-t-elle.
La mairesse demeure « très optimiste » quant à l’avenir des soins de santé à Windsor. « Je suis confiante dans la réorganisation des services. La clinique est là pour rester. Les prises de sang sont là pour rester. Les radiographies sont là pour rester. J’en suis certaine, à moins qu’on m’ait carrément menti. Et ce n’est pas l’impression que j’ai », de dire Mme Bureau.
Contrairement à ce qui se fait ailleurs, l’urgence de Windsor n’est pas associée à un hôpital. « C’était unique au Québec. Dans les cas lourds, souvent, les ambulanciers s’en allaient directement à Sherbrooke », termine Mme Bureau.
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