« Il est hors de question que nous perdions des services en région » - André Bachand
Par Ghislain Allard
Journaliste
Windsor — De plus en plus, la région se mobilise contre la fermeture possible des services de radiographie à Windsor.
« Nous sommes en contact avec le CIUSSS. Nous avons également sensibilisé le cabinet du ministre Dubé. Présentement, le CIUSSS procède à une étude pour voir au remplacement de l’équipement et des conséquences sur les patients si jamais on arrête ce service à Windsor », soutient le député de Richmond à l’Assemblée nationale, André Bachand.
Bien sûr, c’est une question financière. « Nous n’avons pas investi assez dans la mise à jour de l’ensemble de nos équipements médicaux en région. Nous demeurons très proches du dossier. Nous allons quand même laisser l’étude se faire. Nous sommes dans un contexte budgétaire serré. Mais, à priori, les régions doivent garder les services qui sont offerts présentement. On ne demande pas de nouveaux services, mais nous voulons préserver les services en place », de dire le député dans une entrevue accordée à Actualités — L’Étincelle.
Vendredi dernier, le CIUSSS Estrie — CHUS a déposé un plan d’équilibre budgétaire. « Au cours des prochaines semaines, nous saurons à quoi nous en tenir pour le cadre financier de l’année prochaine. Il est hors de question que nous perdions des services en région. Il faudra prioriser financièrement certaines choses. En fait, la région n’est pas d’accord avec la fermeture de la radiographie à Windsor », mentionne M. Bachand.
La mairesse de Windsor, Sylvie Bureau, a pour sa part réitéré sa demande de rencontrer la direction du CIUSSS Estrie — CHUS.
« Le CIUSS nous dit toujours la même chose : il y a actuellement une étude qui porte sur le sujet. J’attends d’ailleurs un retour d’appel. Je suis aussi en contact avec la Fondation du CSSSS du Val-Saint-François. Nous voulons trouver une solution. Nous désirons conserver ce service à Windsor », de dire la première magistrate.
À la Fondation du CSSSS du Val-Saint-François, l’organisme qui avait financé l’achat des équipements de radiographie à Windsor, il n’est pas question de laisser tomber ce service offert dans la région.
« Nous voulons avoir une rencontre avec les gens du CIUSS pour établir les conditions de pérennité. Nous ne voulons pas investir dans un tel appareil et que le service ferme au bout de deux ans. Nous voulons savoir comment ça coûte et obtenir les détails. Définitivement, la Fondation est prête à investir pas mal d’argent dans le renouvellement de cet appareil. Nous avons perdu l’urgence à Windsor. C’est assez ! Nous ne voulons pas tout perdre », souligne Alain Laroche, président de la Fondation du CSSS du Val-Saint-François.
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