À tambour battant…
Danville - Mené avec un tempo énergique depuis 1990, Percussion Moperc inc. a le vent dans les voiles ! L’entreprise fondée à Saint-Adrien par Michel Ouellet, puis reprise et réaménagée à Danville en 2018 par Francis Mercier, 31 ans, connait un succès qui frappe fort ! Une véritable notoriété internationale pour ses tambours haut de gamme. Coup d’œil…
En 2006, alors que Francis Mercier voyageait de Montréal à Cuba à la poursuite de sa passion pour la batterie afro-cubaine, la réputation de Moperc pour la production de tambours s’était développée bien au-delà des frontières canadiennes. Et tandis que Francis cherchait des congas, il a été surpris d’apprendre qu’à quelques heures de chez lui on en fabriquait parmi les meilleurs au monde ! La rencontre entre ces deux aficionados de percussions a fait naître une solide amitié qui a évolué vers un mentorat. Michel, le maître, lui a transmis les secrets de ses procédés.
« Le monde de l’entrepreneuriat m’était totalement inconnu, explique Francis Mercier. J’avais tant à apprendre : les ventes, les achats, la gestion de la production, etc., il faut tout faire ! Quand j’ai repris les rênes du commerce, Michel a travaillé encore un an histoire de me mettre au parfum de tous les aspects à maitriser. Il ne fallait pas se planter ! Les frais fixes sont importants. Le nouvel atelier à Danville fait plus de 5 000 pieds carrés. La compétence des employés déjà en place fait partie de la réussite. »
De grosses pointures
La réputation de l’entreprise pour produire certains des meilleurs sons et des plus belles percussions latines n’est plus à faire. Ici au Québec, songeons à Mélissa Lavergne, qui a accompagné notamment Lara Fabian, Ariane Moffatt, Les Trois Accords et Kevin Parent. « Sur la scène internationale, il y a Poncho Sanchez, qui est très reconnu dans le latin jazz. Sur la pochette de son dernier album, d’ailleurs en nomination aux Grammy Awards, figurent nos tambours ! », se réjouit-il.
Leurs produits sont distribués partout. « Principalement aux États-Unis, puis au Japon, en Australie, dans plusieurs pays européens, et même en Inde, précise Francis. Depuis trois ans, on a vendu 625 tambours dans 20 pays. Le chiffre d’affaires a quadruplé ! Nous occupons une petite niche comportant peu de concurrence. Depuis la pandémie, les ventes ont encore explosé ! Les gens ne voyageant pas, ils ont un budget pour les instruments de musique. »
Aucun regret d’avoir quitté Montréal? « Que non ! C’est la meilleure décision de ma vie ! Ma femme d’origine cubaine approuve. On a de l’air, de l’espace, tout pour fonder notre petite famille ! », conclut-il.
moperc.com
facebook.com/moperc.congas
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